Nord Eclair – Mouscron – Publie le 03 avril 2018

5.000 marcheurs à la marche à bâton.

L’édition 2018 de la marche à bâton s’achève sur un très beau chiffre puisqu’entre 4500 et 5000 personnes y ont participé. Les organisateurs sont ravis et les marcheurs aussi !

Encore une très bonne année pour la marche à bâton 2018 qui totalise entre 4.500 et 5.000 marcheurs, grâce entre autres à un temps plutôt clément. Vers 13h, les organisateurs avaient déjà battu le nombre de marcheurs de l’an passé. « L’année passée, nous avions eu 3.000 marcheurs mais il faisait un temps exécrable et c’est vrai que ça avait joué sur le nombre de participants. Il y en avait eu beaucoup le matin, mais très peu l’après-midi . Cette année, ça n’a pas désempli de toute la journée et nous sommes très contents ! », se réjouit Gérard Budke, président de la Marche à bâton.

Les floches accrochées aux bâtons étaient rouges, une couleur qui change chaque édition. « Nous soutenons cette année les Horizons Nouveaux, un institut tournaisien qui prend en charge des personnes handicapées. C’est cet institut qui a choisi la couleur rouge ». Mais l’institut n’est pas le seul à recevoir une aide. « Nous partageons nos bénéfices entre cet institut et entre les clubs de tennis et de foot de Kain » .

Cette 24 e marche à bâton résonnait d’une façon particulière dans la tête et dans le coeur des membres du comité. La marche rendait hommage à Marcel Guelton, ancien président, décédé en 2017. « Nous lui avons dédié un petit endroit dans le secrétariat avec une photo et un livre d’or, pour que tout le monde ait une pensée pour lui ».

Pour les 25 ans de la marche, les organisateurs souhaitent marquer le coup et prévoient de nombreuses surprises.

Céline Delcroix

 

 

L’avenir- Local: Le Courrier de l’Escaut – Publié le 18 avril 2017

Les marcheurs à bâtons sur les traces des pèlerins.

4 500 personnes ont participé à la 23e édition de la Marche à bâtons en ce lundi de Pâques. Un «joli succès» pour les organisateurs.

Martin MONSEREZ

De nombreux marcheurs ont bien cru devoir troquer leur bâton contre un parapluie ce lundi. Mais hormis une bonne «drache» vers 9 h du matin, la 23e édition de la marche à bâton à finalement bénéficier d’une météo clémente, avec même quelques éclaircies ensoleillées au cours de l’après-midi. « À 10 h du matin, nous avions déjà autant d’inscrits qu’à midi l’an dernier », se félicitait même Gérard Budke, président du comité organisateur. De 7 h du matin jusqu’à 17 h, ce sont au total 4 500 personnes qui ont pris part aux trois parcours organisés depuis le collège de Kain – six, douze et vingt kilomètres. « Peu importe le nombre total de participants, il y a rarement plus de 400 marcheurs qui empruntent le parcours de 20 km », explique Éric Guillaume, secrétaire. « Cette distance est réservée aux habitués de la discipline, tandis que les deux autres sont privilégiées par les familles. »

Trois jours ont été nécessaires pour flécher et baliser l’entièreté des parcours. Pour leur ajouter un côté ludique, un jeu-concours était organisé parallèlement, et même une chasse au trésor pour les plus petits sur le parcours de 6 km qui se terminait au sommet du mont Saint-Aubert. Après avoir déambulé dans le marché des artisans et consommer un petit rafraîchissement, les marcheurs pouvaient ensuite redescendre vers la vallée… en bus! En effet, la ville de Tournai a mis deux autocars à disposition de l’organisation pour permettre aux marcheurs de retourner au collège en toute tranquillité.

Un ancien pèlerinage

Les origines de la marche à bâtons remontent au Moyen Âge, au XIVe siècle. «À l’époque, c’était un pèlerinage» , raconte Gérard Budke. « Sept chapelles ont été construites du bas jusqu’en haut du mont Saint-Aubert et les pénitents s’arrêtaient devant chacune d’elle pour expier leur faute. Ils poursuivaient ensuite la marche à pieds nus, parfois même à genoux à certains endroits, tout en se flagellant! »

La symbolique du bâton, quant à elle, est plus cocasse. « On raconte que les enfants de deux quartiers tournaisiens montaient au sommet du mont soi-disant pour régler leur compte. Branle-bas de combat, ils se déguisaient et emportaient des bâtons avec eux! C’est plus difficile à dater dans l’histoire, mais on a trouvé des traces de ces récits dans les années 1800. »

Aujourd’hui, la Marche à bâtons est devenue une balade familiale et bon enfant. Une ballade référence dans la région, à laquelle viennent également participer des Français et des Hollandais. « On a même déjà eu des Anglais! », sourit le président.

Pour ceux qu’i n’y viennent pas souvent, c’est l’occasion de redécouvrir le point culminant de la Wallonie picarde. Du haut de ses 147 m, le mont Saint-Aubert possède lui aussi une sacrée histoire! «Du temps des Dormines, il portait le nom d’une déesse de la guerre et de l’intelligence. L’évêque de Cambrez, Saint-Aubert, est venu se réfugier ici bien après. La légende dit qu’il y a vécu comme ermite et qu’il envoyait régulièrement son âme en ville pour vendre du pain qu’il fabriquait lui-même. C’est la raison pour laquelle les boulangersl’ont choisi comme patron!»

Le saint est également célébré chaque année à l’occasion de… la Fête du pain! L’édition 2017 se tiendra les 15 et 16 juillet prochains. Organisée par l’ASBL Les Leongs Tchus – qui a changé de présidence (voir par ailleurs) – l’événement sera marqué par un souper gastronomique reprenant un menu tournaisien centenaire, suivi d’un feu d’artifice tiré depuis le sommet du mont.

Histoire d’en faire profiter toute la région!

 

 

Nord Eclair – Tournai – Publié le 18 avril 2017

Les marcheurs ont remis le couvert.

Tradition oblige, le lundi de Pâques a donné le coup d’envoi de la 23 e édition de la marche à bâton. Des milliers de marcheurs ont encore une fois entrepris l’ascension du Mont-Saint-Aubert, malgré les caprices d’une météo peu clémente.
En ce lundi de Pâques, le mercure a décidé de jouer les capricieux ! Qu’à cela ne tienne, le froid humide n’aura pas eu raison des milliers de marcheurs courageux, qui, cramponnés à leur bâton, ont gravi les 147 mètres du Mont-Saint-Aubert. Un rendez-vous sportif devenu incontournable dans la région, et au-delà : « C’est une marche qui attire de plus en plus de monde chaque année. Nous avons aussi beaucoup de Français du Nord de la France qui y participent », précise Gérard Budke, organisateur et président de la marche à bâton.
Seuls, en famille ou entre amis, ils étaient nombreux ce lundi à sortir leurs chaussures de marche pour profiter du paysage vallonné et champêtre de la Wallonie picarde.
Un cru 2017 d’ailleurs bien meilleur que celui de l’année passé : « L’année dernière, la météo était catastrophique, nous avions enregistré 2400 inscrits à la fin de la marche. Là nous ne sommes qu’à midi et il y a déjà 2000 participants », s’enorgueillit l’organisateur.
5, 12 et 20 km
Sur le chemin de l’ascension, les profils se multiplient.
Coupe-vent et marche rapide pour les uns, baskets en toile et balade contemplative pour les autres. « C’est vraiment une sortie conviviale. Il y a trois itinéraires différents. Un parcours de 20 km pour les sportifs chevronnés, un de 12 km, et un autre de 5 km qui est plus à destination des familles », reprend Gérard Budke.
Chacun adopte son rythme. Après tout, il ne s’agit pas d’une compétition.
C. W. et B.LIBERT (Photos)

 

 

L’avenir-Local: Le Courrier de l’Escaut – Publié le 29 mars 2016

Le parapluie, comme bâton de pèlerin.

En ce lundi de Pâques, la Marche à bâton proposait sa 22e édition. En raison du temps mitigé, seuls 2 500 marcheurs ont arpenté les pentes du Mont-St-Aubert.

Pauline DENEUBOURG

«Eh bien! Nous voilà arrivés…» Une fois en haut du chemin des Poètes, la dernière mais immanquable difficulté de cette Marche à bâton, les valeureux marcheurs expriment leur soulagement mais surtout leur joie d’être arrivés au bout des 6, 12 ou 20 km de marche.

Et ce, d’autant plus que la météo a joué un mauvais tour aux matinaux… «Malheureusement, cette année, nous n’avons pas eu de chance avec la météo, regrette Gérard Budke président de l’ASBL organisatrice. Même si en fin de matinée et durant l’après-midi, quelques éclaircies se sont dessinées, les participants ont été refroidis par le vent et les pluies importantes du matin… Il y a 2 ans, nous avions eu un temps splendide et attiré par la même occasion plus de 7 000 marcheurs! C’est un peu dommage… Au niveau de l’organisation tout était prêt pour accueillir de nombreux marcheurs et les bénévoles avaient répondu présents…»

Mais, la pluie n’a pas découragé les 2 500 courageux marcheurs (sans compter ceux qui ne passent pas par la case «Inscriptions», NDLR).

Dès 7 h du matin, les premiers pèlerins, munis d’une canne ou tout simplement d’un solide bout de bois les aidant, surtout symboliquement, ont défié les pentes abruptes de cette «montagne» tournaisienne. «De plus en plus de clubs de marche s’inscrivent à notre organisation, souligne Gérard Budke. Nous accueillons ainsi des gens des quatre coins de la Belgique mais aussi des personnes du Nord de la France. À côté de ces marcheurs chevronnés, la Marche à Bâton est aussi un rendez-vous que les familles apprécient.»

Régis et Thérèse, venus de Lille, ont découvert pour la première fois les pentes du Mont Saint Aubert. «Ce sont des amis qui la font tous les ans qui souhaitaient nous faire découvrir cette marche, explique Régis. C’est une très belle surprise; le parcours de 12 km est très agréable même si les petites montées sont parfois bien éprouvantes. La pluie, ne nous a pas vraiment dérangés; nous étions bien équipés!»

D’autres sont des fervents partisans de la Marche à Bâton. Pour les repérer, il suffit de se référer à leur bâton où s’amoncellent de nombreuses floches. Avec leurs bâtons aux 13 floches de couleurs différentes, Yves et ses amis Martine et Alain sont devenus des habitués de cette Marche à Bâton. «Chaque année, peu importe le temps, nous venons participer à cette marche. C’est un peu notre pèlerinage annuel! »

Après une édition maussade, pas de doute que l’année prochaine, ils seront encore des milliers à faire claquer leur bâton sur les routes du Mont. Seul petit conseil aux organisateurs: aller déposer leurs œufs à Sainte-Claire (plutôt que de les distribuer à l’arrivée…).

 

 

Sudinfo – Publié le 6 avril 2015

La 21e Marche à Bâton a ravi petits et grands (+ photos)

En ce lundi de Pâques, la traditionnelle Marche à Bâton proposait sa 21e édition. Et, même si le soleil n’était pas de la partie, 5.500 marcheurs ont pris plaisir sur les différents parcours…

La Marche à Bâton est devenue une véritable institution. Dès lors, beaucoup de personnes aiment venir se balader dans la région kainoise et ses villages voisins. Ainsi, quelque 5.500 personnes ont pris le départ, durant toute la journée, au Collège de Kain. «Chaque année, nous essayons au maximum de modifier les parcours», confie Éric Guillaume, l’un des organisateurs.

«Le 20 kilomètres est notamment passé par Obigies et Mourcourt. Concernant le 6 et le 12km, ils se sont davantage concentrés sur Kain, mais les tracés ont emprunté des endroits différents de ceux de l’an dernier. C’est ainsi que les marcheurs sont passés par le Vert Marais, le Clos de l’Épinette, le Chemin des pèlerins ou encore celui du ruisseau

Si bon nombre de Tournaisiens participent chaque année à l’événement, sa renommée dépasse bien largement les frontières de la Cité des Cinq Clochers.

Avec 5.500 marcheurs, les organisateurs sont satisfaits. «Il est vrai que nous atteignons les 7.000 à 8.000 personnes lorsque le soleil est présent, mais il n’était pas au rendez-vous ce lundi. Qu’importe, nous avons déjà eu la chance de ne pas avoir de pluie, nous n’avons donc pas à nous plaindre. De plus, tout s’est bien passé pour tout le monde.»

En ce lundi de Pâques, la traditionnelle Marche à Bâton proposait sa 21e édition. Et, même si le soleil n’était pas de la partie, 5.500 marcheurs ont pris plaisir sur les différents parcours…

 

 

Pacifique FM – Publié le 7 avril 2015

Plus de 5 000 personnes pour la marche à bâton de Kain !

Ils s’étaient donnés rendez-vous comme chaque année dans la région de Tournai pour gravir les 147 mètres du Mont-Saint-Aubert. Les quelques 5 500 marcheurs ont pris le départ au Collège de Kain avant de parcours une distance qui peut aller de 6 à 20 km.

Leur instrument de prédilection, c’est un bâton censé rappeler ceux des pèlerins des siècles passés. Seule différence cette année, une floche rose accrochée à leur solide bout de bois. Un geste de solidarité pour les handicapés qui les ont confectionnées.

La marche a également un but pédagogique. Le tracé permet en effet de parcourir différents endroits de Kain tels que le Vert Marais ou le Clos de l’Épinette. Une bonne façon de découvrir à la fois les coins emblématiques de la région mais aussi d’en apprendre plus sur ses richesses. À la clé, des cadeaux sont offerts à l’issu d’un quizz sur les environs.

Mais le cadeau ultime, c’est de pouvoir franchir les derniers mètres qui permettent d’atteindre le sommet du Mont-Saint-Aubert. Le spectacle offre alors un véritable régal pour les yeux en proposant un panorama sur toute la vallée de l’Escaut.

Pour les plus gourmands qui parviennent à passer la ligne d’arrivée, une petite restauration est prévue sous un chapiteau. L’endroit rêvé pour échanger avec ses compagnons de route sur les merveilles observées durant cette journée bien remplie. À l’année prochaine !

Ils ont bravé le mauvais temps pour gravir le Mont-Saint-Aubert : 5 500 marcheurs pour la marche à bâton de Kain !

 

 

Rédaction RTBF – 

Mont Saint-Aubert: 7000 personnes pour les 20 ans de la Marche à Bâton

La traditionnelle Marche à Bâton du lundi de Pâques a fêté ses 20 ans cette année. Au départ du Collège Notre-Dame de Kain, les marcheurs ont parcouru 6, 12 ou 20 km pour atteindre le sommet du Mont Saint-Aubert, à 149 mètres d’altitude. Cette 20ème édition a rassemblé entre 7000 et 8000 randonneurs dans les sentiers du Tournaisis et sous un soleil éclatant.

La Marche à Bâton est depuis longtemps une véritable tradition dans le Tournaisis. Depuis 20 ans, un comité s’est créé, organise cette marche rigoureusement et parvient à attirer chaque année de plus en plus de monde.
Mais gravir le Mont Saint-Aubert le lundi de Pâques est une tradition ancrée depuis bien plus longtemps: « C’est une marche qui remonte à la nuit des temps », explique Gérard Budke, président du Comité de la Marche à Bâton. « Les religieux au 14ème siècle montaient déjà le Mont Saint-Aubert pour expier leurs fautes puis c’est devenu une marche un peu profane qui a accueilli pas mal de touristes. Petit à petit, le nombre de marcheurs a augmenté jusqu’à aujourd’hui où on accueille entre 7000 et 8000 personnes. »

A cette tradition s’en est greffée une autre: la collection des floches. Chaque année, une floche de couleur différente est offerte aux participants pour l’accrocher sur son bâton. Les fidèles de la marche – ou à l’inverse les novices – sont ainsi facilement reconnaissables au nombre de floches qu’ils arborent fièrement sur leur bâton.

Nous étions ce matin à cette 20ème édition de la Marche à Bâton reliant Kain au Mont Saint-Aubert et autant dire qu’entre le point d’arrivée et le point de départ, les visages des participants avaient pris quelques couleurs. Ecoutez le reportage ci-dessus.

Laura Canducci

 

 

Le Courrier de l’Escaut – Publié le 06/04/2010

Plus de 6 000 marcheurs à  Bâton à  l’assaut du Mont – Audrey Ronlez

Malgré la météo mitigée des derniers jours, les marcheurs n’ont pas manqué le rendez-vous de la traditionnelle Marche à Bâton du lundi de Pâques.

Nombreux sont ceux qui ont attendu la dernière minute avant d’enfiler grosses chaussettes et chaussures de marche pour affronter les pentes du Mont-Saint-Aubert.

Ils ont finalement eu bien raison de se lancer, armés de leur bâton, sans se soucier de la météo capricieuse. Ce sont certainement ces 6 000 vaillants marcheurs qui ont d’ailleurs repoussé la pluie. Pas une goutte à l’horizon. De quoi passer un lundi de Pâques devenu incontournable pour les uns ou faire une belle découverte pour les autres.

Certains bâtons portent déjà  les stigmates de nombreux kilomètres parcourus, d’autres sont flambant neufs mais ne demandent qu’à être étrennés.

En famille souvent, entre amis parfois, sportifs passionnés et marcheurs d’un jour se sont côtoyés dans les sentiers verts et finalement peu boueux pour la saison.

A chacun sa tactique

Quelques groupes préfèrent partir tôt, marcher sans relâche pour pouvoir profiter le plus possible de leur journée, que ce soit en haut ou au pied du Mont. Les autres ont prévu pique-nique et rafraîchissements et s’arrêtent ça et là  afin de profiter du paysage de la promenade. Souvent, les plans sont mêmes révisés en cours de balade, au gré des envies. On allonge de quelques kilomètres ou on se ravise, mais toutes les solutions sont possibles.

Les départs se sont étalés tout au long de la journée. Et quelque soit l’heure d’arrivée des marcheurs à  leur point de départ, tous semblaient satisfaits. Les enfants en particulier, fiers d’avoir accompli, six voire douze kilomètres pour les plus entraînés.

Une façon, pour eux, de se surpasser, mais aussi d’apprendre connaître leur région sous un jour différent.